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Ressources Humaines - Page 9

  • Les casinos Lucien Barrière font le premier pas pour entrer en Bourse

    ALeqM5gnX5HsZbCKEmkiynpe-K-7Lef44w.jpgLe groupe de casinos et d'hôtels de luxe Lucien Barrière a annoncé mercredi avoir fait le premier pas pour s'introduire en Bourse en enregistrant son document de base auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

    Si cette opération est décidée, elle devrait intervenir "avant la fin de l'année 2010", selon le communiqué. Elle reste conditionnée aux conditions de marché, et au feu vert de l'AMF --gendarme de la Bourse-- d'après la même source.

    Le document a été enregistré mardi.

    Le groupe Barrière est détenu à 49% par Accor qui a annoncé vouloir vendre sa participation, évaluée entre 500 et 700 millions d'euros, d'ici la fin de l'année. Un des scénarii envisagés est l'introduction en Bourse.

    Accor est en pleine réorganisation, pour se concentrer sur ses activités d'hôtellerie. Le groupe a été scindé en deux sociétés, l'une conservant le nom et les activités de l'hôtellerie et l'autre, baptisée Edenred et récemment introduite en Bourse, reprenant les services prépayés (Tickets-restaurant).

    Il a aussi annoncé mercredi la vente des activités de restauration dans les trains de la Compagnie des Wagons-Lits (CWL), considérées comme non stratégiques, à Newrest. Le montant n'a pas été divulgué.

    Source AFP

  • TVA Vinaigrette

    tva-55-22-07-2009-13h32-00-Devedjian-denonce-un-manque-de-cooperation-des-restaurants-independants..jpgSi un historien s’intéresse un jour à la fiscalité de la profession - après tout, le sujet en vaut bien d’autres beaucoup plus farfelus qui encombrent les rayons des bibliothèques universitaires -, il ne pourra qu’être surpris par l’irrationnel que semble soulever cette vaste question.

    Dans la tourmente des finances publiques qui agite aujourd’hui la plupart des États, il est évidemment difficile de raisonner à froid quand il s’agit, dans l’urgence, de pallier des décennies d’incurie, d’incompétence et de gabegie de la part de politiques dont ‘l’exemplarité’ ne fut pas toujours le point fort.

    Aussi, tant le projet du rapporteur général du budget pour 2011, que les propos tenus par François Baroin, ministre du Budget, dans Les Échos du 6 juillet, soulignent bien évidemment la nécessité et l’urgence à assainir les comptes nationaux, tâche indispensable pour rétablir le crédit financier du pays et sa compétitivité économique mise à mal par le poids insupportable de la dépense publique, tant étatique que sociale. Est-ce une raison pour ‘cibler’ avec tant de constance la profession de l’hôtellerie-restauration qui ne mérite ni cet excès honneur ni cette indignité ?

    Ainsi, pour Gilles Carrez, rapporteur du budget, parmi les “pistes de réduction des dépenses fiscales” (on apprécie l’euphémisme) susceptible de rapporter 6 milliards d’euros, il y a la hausse de la TVA pour les hôtels de 5,5 % à 12 % (une double nouveauté, le taux et l’activité soumise à cette hausse) et le même traitement pour la restauration, le cumul étant évalué à 1,5 milliard d’euros. Bigre, on ne savait pas la profession aussi essentielle à l’équilibre budgétaire de la nation, ou alors c’était par pure discrétion.

    Bon, il ne nous appartient pas de nous étonner de l’absence de toute mesure de même envergure à propos de professions grosses consommatrices de ‘niches fiscales’ et qui se gardent bien, on les comprend, de manifester la moindre revendication.

    Du côté de M. Baroin, qui a sans doute, depuis la semaine dernière, été briefé sur le sujet pas sa ministre de tutelle, on considère aujourd’hui - la bonne âme -, que la baisse de la TVA en restauration étant récente, il faut un minimum de stabilité avant de décider d’une hausse qui ne saurait être envisagée avant l’élection présidentielle de 2012. Ce qui ne l’empêche pas de réaffirmer qu’il s’agit à ses yeux, d’une ‘très grosse niche fiscale’. Sans cultiver une irrévérence de mauvais aloi, il est tout aussi raisonnable de songer qu’après l’élection de 2012, les ministres en place auront peut-être changé d’occupation.

    Si on ajoute à ce tableau peu réjouissant l’annonce par le même M. Baroin de la suppression de l’exonération de charges sociales sur la nourriture des employés dans les restaurants - décidément le métier a droit à tous les égards, y compris pour ses salariés -, il n’est que temps pour la représentation professionnelle de prendre la mesure de son ‘gap’ de considération à l’égard des politiques, de la nécessité d’engager au plus vite un lobbying intense et musclé, afin d’assurer à l’avenir une meilleure prise en compte de ses intérêts fondamentaux.

    L. H.

    Source Hôtellerie-Restauration

  • Restauration: le duo Héguy-Bécam candidat à la tête de l'Umih, pas Mme Pujol

    images.jpgLe duo Roland Héguy et Hervé Becam, dont l'élection en mars à la tête du 1er syndicat de l'hôtellerie restauration, l'Umih, avait été invalidée, a annoncé mercredi être les seuls en lice pour un nouveau scrutin, l'actuelle présidente Christine Pujol n'étant pas candidate.

    En novembre, lors de l'assemblée générale de l'Umih, plusieurs opposants, avaient tenté de destituer Mme Pujol lors d'un coup de force. Ecartée du pouvoir pendant plusieurs mois, elle a tenté de reprendre la main en mars en occupant son bureau de la présidence au siège de l'umih pendant 10 jours et autant de nuits. Si le tribunal de Paris l'a confortée dans sa position de présidente, il a aussi demandé la convocation de nouvelles élections.

    Source : Ouest-France

  • ACCOR : Cession des activités de restauration à bord des trains

    accor.jpgAccor va progressivement sortir de son activité de restauration à bord des trains. Le groupe se donne les moyens de financer le développement de son pôle hôtelier, sur lequel il continue de se recentrer.

    Accor annonce ce matin céder son activité de restauration à bord des trains en France, Italie, Autriche et au Portugal (Compagnie des Wagons-Lits). Une opération réalisée par le biais de la création d’une coentreprise dans laquelle le groupe hôtelier conservera une participation de 40%, la part majoritaire de 60% étant détenue par Newrest, société présente dans la restauration aérienne et hors foyer ainsi que la gestion de bases vie. Cette cession ne constitue pas une surprise pour le marché, l’information étant déjà parue dans la presse en fin de semaine dernière. L’opération s’inscrit par ailleurs très logiquement dans la politique définie par la direction d’Accor de se recentrer sur son cœur de métier, l’hôtellerie.

    En marge de la création de cette nouvelle structure, Accor disposera d’une porte de sortie à partir de 2013, grâce à une option de cession de ses 40% restants au capital de la coentreprise.

    Avec la cession de cette activité, la scission opérée avec Edenred (services prépayés) et la mise en Bourse espérée de la participation de 49% dans Lucien Barrière, Accor aura davantage de moyens en vue de financer le développement de sa branche hôtelière. Le groupe va ainsi accélérer sa croissance par l’ouverture d’ici à cinq ans de 1.800 nouveaux hôtels (220.000 chambres), notamment dans la catégorie économique (39% des investissements prévus). Ses efforts financiers entre 2010 et 2015 (entre 1,3 et 1,4 milliard d’euros) iront surtout vers l’Europe, mais aussi vers les pays émergents, notamment la Chine (100 hôtels supplémentaires) et le Brésil (+ 200 hôtels), où la croissance est meilleure. L’éclaircie au mois de mai dans l’hôtellerie française confirmée par Deloitte est par ailleurs encourageante pour la saison d’été, si importante.

    Denis Lantoine

    Source Investir.fr